« Non, mon fils, tu n’iras pas à l’école en jupe demain!! Pourquoi? Et bien…tu n’es pas Ecossais que je sache! Quoi? Tu as lu à l’école un livre « mon Papa porte une robe »… Et, bien ! Nous en parlerons quand tu auras du poil au menton!!!! File au lit!! »
Cette discussion avec un enfant de 6 ans pourrait paraitre une pure fiction. Seulement, un syndicat d’enseignant (le syndicat national unitaire …des instituteurs et professeurs des écoles) a eu l’idée pour éradiquer l’homophobie d’éduquer dès le plus jeune âge!
Comme outil il est proposé, entre autre, des manuels pour les classes primaires dont les titres évocateurs sont « papa porte une robe », « j’ai deux papas », et le meilleur « mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? »
Non mais suis-je le seul à en rester bouche bée ? N’y a-t-il pas une différence entre l’acceptation de l’homosexualité et en faire sa promotion ? C’est vrai si 100% de la population était bisexuelle, il n’y aurait plus d’homophobie. Est-ce le but recherché ?
Est il envisagé de faire procès en homophobie à un père qui demande à sont fils « il n’y a pas une petite fille qui te plait » en omettant de compléter « ou un petit garçon ? » ? Est-ce la être homophobe ?
Sérieusement, imaginons un peu la tête du bon berger du fin fond du Cantal lorsque son fils va lui demander « papa, demain je veux mettre une robe ». Je ne suis pas sûr que le Cantalous goute à l’humour. Il y a des gifles qui vont se perdre, je vous le dis. Je serais professeur dans le cantal, je ne serais pas tranquille!
Dans tous ces débats, j’ai découvert un nouveau terme : la lgbtphobie. Un terme utilisé par les militants de la cause gay qui regroupe les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transsexuels.
Donc, la distinction est importante. Bien, bien, on n’a rien contre le fait d’en apprendre tous les jours ! Mais pourquoi est-elle importante ? On pourrait accepter les lesbiennes et pas les gays ? Les homosexuels et pas les bisexuels ? Les homosexuels, les bisexuels et pas les transsexuels?
Ou est-ce la volonté de faire la liste de toutes les pratiques sexuelles, afin que les différences soient bien visualisées?
Cette distinction cocasse me renvoie aux supposés dérives du genre. En résumé, il ne faudrait plus associer le rose aux filles, le bleu au garçon. Il faudrait des jouets asexués pour tous. Par exemple, Candy avec un bandeau de corsaire et Albator habillé en Candy !
Les lesbiennes d’une part, et les gays de l’autre mais sus au genre. Moi, je suis largué !
Il est, de plus en plus, curieux de constater que notre société cherche, non plus à faire accepter les différences mais à les banaliser. Si à une époque il était interdit d’être différent, il est devenu, aujourd’hui, impossible d’être différent.
Un vrai déni de la différence. En clair, essayez d’être différent, on ne vous remarquera pas !
Prenons par exemple, une femme et un homme, il y a des différences évidentes non? Je parle de différences physiques (il n’y a pas à avoir en matière de droit).
Il y a des sceptiques ? Soit ! Alors prenons un exemple concret : une femme a une poitrine et un homme non.
Cette différence physique fait que les femmes cachent leur poitrine objet de désir. Vous savez le fameux « cachez ce sein que je ne saurais voir » du Tartuffe de Molière
Or, en 1992, un tribunal de New York a statué que se dénuder le torse était légal, qu’on soit un homme ou une femme au nom de l’égalité homme femme et sous la pression des féministes.
Si nonchalamment attablé à une terrasse de café, votre voisine de table se met à exhiber sa poitrine, ne sourcillez pas, ne bronchez pas, c’est ce qu’on appelle le progrès social !
Toujours pas convaincu ? Alors, une autre différence. Et, la nature a permis aux messieurs de faire pipi debout, un exercice un peu compliqué pour une femme on peut l’admettre!
Devinez…Un député de gauche suédois a proposé une loi obligeant les hommes à uriner assis. L’objectif de cette loi déposée au conseil général de la région de Södermanland est de renforcer l’hygiène et d’améliorer l’égalité homme-femme. Améliorer l’égalité homme femme en obligeant les hommes à uriner assis, avouons le, il fallait oser le penser!
Sincèrement, je n’ai jamais eu conscience de ma grande misogynie en faisant pipi!
Notre société est en train de s’aseptiser. On ne peut plus être choqué, interpelé, interloqué ou indigné. Coluche et Desproges peuvent se retourner dans leur tombe !
Leurs provocations tomberaient, aujourd’hui, sous le coup d’une de ces lois qu’on ne cesse de créer pour gommer les différences.
Pendant ce temps là, 2 665 000 d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté en France. Le niveau de pauvreté des enfants est le plus élevé jamais atteint depuis 1996. Non seulement il y a de plus en plus d’enfants pauvres, mais ils sont de plus en plus loin du seuil de pauvreté.
Alors on imagine, sans peine, pour ces enfants, à quel point la problématique du genre et de savoir que « mlle Zazie a un zizi » sont très éloignés de leur souci principal qui est de juste manger à leur faim !
Sinon continuons à légiférer sur le sexe des anges !